dimanche 22 avril 2018

Naissance et récit


Vendredi soir - 20 avril 2018 -

Nous sommes à 2 semaines du terme.

Comme chaque semaine, je prépare les menus de la semaine à venir (ardu, avec les enfants qui sont en vacances) et organise ma journée de courses du lendemain. PapaChan dort du sommeil du juste.

Je ressens des contractions assez rythmées, peu intenses mais nombreuses. Je me demande s'il ne faudrait pas que je les chronomètre...

Mais bon, non.

J'éteins l'ordinateur et m'endors.

La nuit je me réveille pour faire pipi et ne constate rien d'inhabituel.

Mais le matin venu, alors que je me réveille pour trouver PoupiGarçon endormi près de moi, plouf ! Voilà que ça coule... Et ça coule bien !

Aussi bien le Professeur C. que ma sage femme m'avaient mise en garde et avaient été formels : c'est un 4ème accouchement et tout peut aller très vite, j'ai donc beaucoup moins de temps pour me rendre à la maternité (on conseille en général d'attendre que les contractions soient espacées de 5 minutes, dans mon cas il me faudrait partir dès qu'elles seront espacées de 15 minutes), et en cas de rupture de la poche des eaux = départ immédiat pour la maternité quoi qu'il arrive, contractions ou pas.

Bon, d'accord, il faut donc partir tout de suite... de toutes façons tout est prêt. Mon sac, ma valise.
Il est 8h.

PapaChan prend le relais avec les 3 enfants, les habille, prépare leur sac. Nous partons pour les laisser chez mon amie F., dont j'ai parlé brièvement ici. J'ai d'autres alternatives (j'avais fait une short-list de personnes à contacter en cas d'accouchement inopiné en plein milieu de semaine), mais mon instinct de mère me dit qu'il faut que ce soit elle. J'ai une confiance aveugle en elle. J'essaie donc de l'appeler mais... je tombe sur son répondeur. Zut... forcément, à cette heure-là un samedi, elle n'a pas du allumer son téléphone....

Qu'à cela ne tienne, nous nous mettons en route, nous laisserons les petits chez elle en passant.

Mais en arrivant chez F. tout est fermé... eh oui, ils dorment. Impossible de sonner à sa porte car le portillon qui mène chez elle est fermé, et la sonnette est sur leur porte d'entrée...

A court d'autre solution, PapaChan escalade. Aïe ! Le mari de F. le prend pour un voleur et surgit hors de lui à la fenêtre, haha ! Il ne nous connait pas car, comme il travaille beaucoup, nous ne le voyons que très rarement, voire jamais. Heureusement, F. arrive toute ébouriffée et prend les enfants sous son aile avec son habituelle immense bienveillance. Merci à toi ma chère F. Merci de tout coeur !

Une bonne chose de faite ! 8h30 nous repartons. Je n'ai aucune contraction... Heureusement le week-end la route menant à Monaco est calme et il n'y a pas de circulation. Nous arrivons à 9h à la maternité.

Salle de naissance. Monito. Test bandelette. Oui, c'est bien du liquide amniotique... on me garde, c'est pour aujourd'hui.

Mais comme il n'y a absolument aucune contraction, inutile de rester là... je dois monter en chambre.
Nous y voilà. A côté de nous, une dame qui vient d'avoir un petit bébé se repose.
Il est 10h... et on attend que les contractions débutent enfin.

On se balade, du coup... on marche dans le service, dans toute la maternité, on passe voir le staff du service de chirurgie viscérale qui se trouve à l'étage au-dessus, on monte des escaliers, on descend, dans l'espoir fou de déclencher le travail.

PapaChan est cependant très fatigué, car il a apparemment mal dormi cette nuit.
On retourne donc en chambre pour le laisser somnoler, pendant ce temps je vide ma valise dans les placards.

Le repas de midi arrive, repas sans gras ni aucun assaisonnement, évidemment. Un poisson accompagné de pommes de terre, une soupe et du pain, une pomme cuite. C'est un peu trop pour vésiculette, je partage avec PapaChan.

Vers 14h les contractions débutent, enfin. Elles sont espacées de 15/20 mn, mais ça stagne, elles ne sont absolument as douloureuses et elles ne se rapprochent pas... on finit par s'endormir tous les deux.

A 16h on commence à paniquer un peu, car nous voyons venir l'heure où PapaChan va devoir remonter chercher les petits chez F., et me laisser seule pour faire naître ce petit bébé.

Nous repartons marcher et descendre/monter les escaliers de la maternité de Monaco. Et les contractions se rapprochent enfin. 10 mn, 7 mn, 5 mn et cela commence à être fort douloureux... on nous descend en salle de travail vers 17h.  ENFIN !!!

Je prends mon o-mamori avec moi, tout comme il ne m'a jamais quitté durant toute ma grossesse, il sera lors de la naissance de ce bébé.

Contractions toutes les 3 minutes, et elles commencent à être très très très douloureuses pour le coup, je demande la péri sans trop y croire. Sur mes trois accouchement précédent celui-ci, aucune péridurale n'a jamais fonctionné. Mais bon là ça fait vraiment trop mal, je me recroqueville et hulule comme une chouette.







L'infirmière arrive, très gentille, et m'accompagne avec beaucoup de pudeur et de bienveillance.
Puis l'anesthésiste, super sympa aussi. Il pose la péri avec un immense professionnalisme, entre deux contractions.
Contre toute attente, la péri fonctionne très vite et surtout très bien. Je me détends un peu.






Vers 19h je suis à dilatation complète, mais la SF m'apprend que les membranes sont toujours intactes, que la poche des eaux a juste fissuré mais pas rompu. Elle ne souhaite pas rompre artificiellement tout de suite, on va voir si le travail peut se faire seul.

On attend, donc.

Mais en fin de compte ça pousse très fort, ça ne rompt pas, on me demande de ne pas pousser parce que ça n'a pas rompu, mais le coeur du bébé commence à fatiguer, je le vois sur le monito et la sage-femme aussi. Donc elle décide de rompre artificiellement, arrive la gynécologue de garde, et on commence la poussée.

Oui mais on a un peu trop attendu probablement, car le coeur de bb fatigue vraiment, la gynéco me dit que pour que cela soit plus rapide on va accompagner la poussée avec une petite ventouse. Mais mes souvenirs doivent être très flous, ou alors elle n'a pas eu le temps de la poser car au moment même où elle me dit cela, voilà qu'arrive mon bébé, et que l'on pose son petit corps contre le mien.

Un petit garçon ! C'est un petit garçon, comme j'en avais toujours eu l'intime certitude.
Il est 20h03.
On pose ce petit bébé sur moi, le cordon est coupé.

21 avril 2018-

Ce soir, j'ai mis au monde mon quatrième enfant.

Ensemble, durant ces neuf mois, nous avons été plus forts que la maladie, l'angoisse, la douleur, le deuil et la peine.

Nous avons vécu des moments très difficiles, mais nous avons réussi à transcender toutes ces épreuves ensemble, pour finalement faire triompher la Vie.

Je suis si fière de nous deux.

Bienvenue, mon bébé arc-en-ciel. Que de bonheur nous allons goûter ensemble.


 

Il est en parfaite santé, éclatant de vie de de force. Je ne peux pas me lasser de le regarder respirer, presque incrédule.

Bienvenue bébé, bienvenue.

On va me laisser en peau à peau avec lui quelques heures. Survient la délivrance, un utérus qui ne contracte pas énormément et donc beaucoup de saignements, mais rien qui ne puisse être géré par l'équipe.

PapaChan peut s'en aller retrouver nos trois petits, et moi je vais remonter en chambre avec ce petit garçon.

Il est né. Il est en bonne santé. J'ai tenu le coup, et lui aussi.



Maintenant, je vais mettre ce blog en pause quelques mois pour pouponner mon adorable nouveau-né et baigner dans le bonheur de sa présence.

vendredi 20 avril 2018

Corde à linge

Une petite lessive qui sèche au soleil, et au bon air pur de chez nous.


Un peu de jaune, mais toujours du bleu... intuition profonde.

mercredi 18 avril 2018

Il était un mercredi d'avril...

Un mercredi tout calme, comme je les aime.

FilsAîné a reçu ce jour, à 8 ans, ses toutes premières lunettes de vue. Il est tout heureux de pouvoir enfin y voir clair.

Petite Chérie, débordant d'énergie, me fait un peu tourner en bourrique, en bonne native du Bélier qui se respecte.

PoupiGarçon se relaxe au soleil dans le jardin : il profite des fleurs, et du vent tiède dans ses cheveux.



La gourmandise du mercredi : cette semaine un fondant au chocolat (pourquoi faire compliqué...)


De nouvelles lessives de vêtements pour PetitBébé.

Du repos. Quelques contractions pas bien méchantes.


mardi 17 avril 2018

Visite du 9ème mois

Aujourd'hui, j'ai eu ma consultation du 9ème mois, avec mon cher Professeur C.


On étudie le dossier médical : dernier bilan sanguin très bien, tracés monito très bien, tout très bien. L'examen gynécologique aussi est ok, la tension est parfaite, le col est bien mûr, ouvert à 2 mais il n'y a pas de contractions de travail.

MAIS...

lundi 16 avril 2018

Quand le Printemps s'éveille...

Je sais que c'est très cliché, mais c'est vrai : le printemps a toujours été ma saison préférée.

Le climat qui se radoucit enfin après toutes ces semaines d'un froid trop rude, et devient tout tiède, les gants et les bonnets que l'on remise au grenier, la nature qui renaît à la vie, cet air si pur et et si clair...

Je n'aime pas vraiment l'été qui, dans notre région, se révèle souvent bien trop chaud, voire brûlant, étouffant (même si là où nous vivons, en moyenne montagne, les fortes amplitudes thermiques nous permettent malgré tout de dormir au frais).


En habitant à la campagne, on est encore davantage sensibilisé à ce renouveau. Partout, les arbres sont en fleurs.

Les fruitiers cultivés dans les prés avoisinants ou les petits pruniers sauvages sur les bords de chemins explosent en fleurs blanches ou rose pâle, partout la campagne rayonne et s'éveille.


Et notre jardin, qui a pourtant subi très rudement la sécheresse de l'été dernier, revit à nouveau grâce à la neige et à la pluviométrie très élevée de ces dernières semaines. Le voici à nouveau bien vert, et les fleurs sauvages ont repris leurs quartiers un peu partout.


J'aime tant voir toute cette vie qui jaillit à nouveau.

Je me rends compte que j'ai passé le printemps dernier dans un état de dépression tellement intense que je n'ai littéralement rien vu passer.

Le premier bébé que j'ai perdu aurait du naître en avril. Vers la mi-avril, pour être plus exacte. Maintenant.

Sa date de conception n'avait pas été planifiée, mais il est arrivé ainsi, et j'ai aimé l'idée de mettre au monde un enfant au printemps une nouvelle fois, quand tout autour de nous, la Vie renaît.

Petite Chérie et PoupiGarçon sont tous les deux nés au printemps, respectivement en avril et en mai.

Mais pour ce bébé-là, comme pour la petite soeur ou le petit frère qui suivit et qui devait, lui/elle, arriver en août, le destin en a décidé autrement.

L'an dernier, à la même époque, mon amie V. est venue passer quelques jours à la maison, et ensemble, nous avons planté un cerisier japonais.

Le jour où il ou elle aurait dû naître, c'est-à-dire il y a un an jour pour jour, j'ai écrit ceci :

"Ce n'est pas pour le souvenir, car je n'oublierai jamais. Comme si je pouvais oublier ça...

Mais j'ai eu envie de croire qu'un jour, dans très longtemps probablement, je serai assise sous les branches de cet arbre devenu grand, sous sa floraison exubérante de mi-avril, et que ce jour-là, je serai enfin en paix avec cette absence.


Que la peine et l'incompréhension auront, un jour, quitté mon cœur pour faire place à la résignation et à l'acceptation. 
Que j'en aurai enfin fini avec ces larmes qui déboulent à tout bout de champ, et ce sentiment de dépossession brutal, indescriptible.

J'ai planté cet arbre, celui-ci en particulier et pas un autre, parce qu'il fleurira chaque année au moment où nous aurions dû nous rencontrer. 
Pas parce que j'ai peur de l'oublier, cette date, mais parce que j'aurai toute ma vie besoin de me recueillir... quand on perd un bébé trop tôt, il n'a malheureusement pas droit à une sépulture.

Cela fut difficile, un *travail* véritable, en symbolique parfaite : très physique et très douloureux. 
Accompli en grande partie seule, mais en compagnie de deux personnes chères. 
J'avais besoin de ça. J'ai inondé la terre de larmes, une fois arrivée au fond du trou, mais j'avais besoin de ça.

Je ne sais pas si je vais mieux. 
Je dois gérer un second deuil hélas, plus récent, un pour lequel aucun rituel n'a encore eu lieu, et je n'ai pas fait le tour de la question. Analyser à froid ce qui m'est arrivé au cours de ces huit derniers mois reste encore au-delà de mes capacités.

Mais j'essaie d'avancer. 
J'essaie vraiment d'avancer.

- 16 avril 2017 -"


Depuis, le temps a passé, et la vie s'est installée à nouveau en moi. Une petite vie qui s’accroche et qui grandit malgré une maman cassée, broyée par la tristesse, les deuils, et la peur.
Mais une vie qui instille petit à petit en moi une pulsion de vie nouvelle, qui jour après jour, me raccroche au monde qui m'entoure et aux autres.

J'ai trouvé cet hiver tellement long, tellement oppressant et menaçant avec sa charge d'épreuves, de mauvaises nouvelles, de virus et de microbes. J'ai eu l'impression que nous n'en sortirions jamais. Mais la nature tient toujours ses promesses...

Je suis si heureuse de le voir arriver enfin, ce printemps. Je l'ai tant attendu.

J'ai tellement hâte que cet enfant vienne au monde, pour lui montrer, et profiter avec lui, de toute cette beauté calme et sereine qui nous entoure ici.

J'ai hâte que nous allions ensemble, avec ses frères et sœur, voir les rivières aux eaux claires, les sources qui jaillissent des montagnes, les grands prés verts et les innombrables forêts et chemins qui nous entourent.

J'ai tellement hâte d'apprendre à vivre à nouveau, délivrée de ce sentiment de dépossession et de tristesse qui, j'ai l'impression, m'habite depuis des mois.


Aujourd'hui, j'ai trié et rangé les petites tenues que j'avais conservées de PoupiGarçon. 

Oui, étrangement c'est toujours vers les affaires de garçon que je me penche, spontanément.. mon intuition est si forte que je ne pense pas me tromper.




dimanche 15 avril 2018

38SA

Allez, une semaine de plus au compteur.

Une semaine que bébé aura pu mettre à profit pour se faire un peu de gras. Enfin, s'il le peut, parce que côté maman c'est pas la joie.


On ne peut pas dire que je sois énorme, on dirait un macaroni qui aurait avalé un petit pois.

Hier matin, probablement grisée par une semaine de bonne santé (relative) j'ai commis la folie de manger un (très très) minuscule morceau de croissant au beurre issu du petit déjeuner familial.

Bon, il est vrai que cet écart arrivait à la suite de plusieurs petits autres cette dernière semaine. Et je me doutais qu'à terme, Vésiculette m'enverrait un bon coup de pied au derche pour me re-discipliner un peu.

Bingo : j'ai été très malade, vraiment au bord de la crise, je dirais.
Je ne recommencerai certainement pas.

J'ai commencé à me sentir mal vers 14h, avec nausée et frissons.

Heureusement, mon ami le vinaigre de cidre m'a permis de tenir le coup et d'être opérationnelle pour ma très précieuse séance de photo maternité, prévue hier à 17h de longue date. J'avais tellement peur d'avoir accouché avant !

Par contre en rentrant chez moi, je ne faisais pas la fière... la douleur caractéristique était bel et bien là, la nausée très forte, les frissons... direct lit et bouillotte chaude sur le foie/pancréas/vésicule.... les douleurs ont cessé vers 21h.

C'est souvent comme cela en Vésiculie. On suit le régime de façon stricte, alors Vésiculette est contente, alors on se sent graduellement un peu mieux, alors on imagine qu'on peut intégrer des petits grains de folie à notre alimentation terne et triste... haha ! Et Vésiculette se charge de nous ramener à la réalité bien vite.

En mon absence, PapaChan a réorganisé la chambre pour y ajouter le lit de JoliBébé et la commode pour ses affaires, que j'ai pu ranger ce matin. C'était la dernière grosse étape. JoliBébé peut vraiment arriver désormais.


vendredi 13 avril 2018

Matinée monégasque

Aujourd'hui, une nouvelle petite journée placée sous le signe de la Principauté.

Aaah, Monaco, son Rocher, son Palais Princier, ses parkings municipaux au coût horaire ruineux... 
Non vraiment, il n'y a pas à dire, la maternité du Centre Hospitalier Princesse Grâce, c'est quand même la classe. On accouche au bord de la mer, avec une vue imprenable sur la Grande Bleue, sur le Rocher, dans un bel environnement très cosmopolite...

Ce sera mon premier accouchement ici, puisque nous habitions auparavant Nice (j'ai donc accouché trois fois dans des maternités niçoises), mais il semblerait que ce soit vraiment une très chouette maternité.


Pour avoir été hospitalisée 24h en maternité avant d'être transférée au service de chirurgie viscérale lors de ma pancréatite le mois dernier, je ne peux effectivement en dire que du bien.

PapaChan râle bien un peu, car comme il s'agit malgré tout d'un pays étranger les procédures de reconnaissance sont un peu plus compliquées qu'en France. Il faut aller à l'ambassade, etc. 

Bref !
Donc au vu de mon tracé de monito pas terrible de mercredi (RCF souvent dans dans les 180bpm quand même, ce qui est haut, puis quelques mini-décélérations pendant les contractions)... et les contractions de ouf qui ont émaillé ma soirée d'hier, j'ai décidé de faire un petit saut dans ma très chic maternité ce matin.


Voilà voilà.
Une heure de monitoring.
Des contractions toutes les 15 minutes environ. Souvent bien douloureuses, quand même. Des petites décélérations sur le RCF à chaque contraction, comme mercredi.

Alors on fait quoi ? La sage-femme était indécise. Elle est donc partie consulter l'obstétricien de garde.
Eh bien, j'ai bien cru qu'ils allaient me garder ce matin... ça m'aurait moyennement plu d'accoucher un vendredi 13.
Ils ont hésité, puis fait un examen du col. Ledit col est tout mou, ouvert à 1/2, mais au final pas de réel travail. L'obstétricien a regardé le tracé monito du jour et celui de mercredi, a déclaré qu'ils étaient parfaits et absolument pas inquiétants, donc je suis rentrée, pour tout dire un peu soulagée.


 J'ai VRAIMENT très très hâte d'accoucher hein, mais je ne sais pas, je ne le sentais pas aujourd'hui.

jeudi 12 avril 2018

A part ça

CoxsackieVirus :

C'est au tour de Petite Chérie, qui après 24h de fièvre, présente désormais de nombreuses vésicules de Pied-Main-Bouche.
Nouvelle période de contagion, les dés sont à nouveau jetés.

Mais en ce qui me concerne, pour l'instant, toujours rien.

Grossesse :

Sur le monito d'hier soir, ça contracte doucement, mais régulièrement.


Ce n'est pas douloureux, donc pas de quoi s'affoler non plus, mais enfin c'est là.

Je vais quand même descendre au monito de la mater demain matin, parce que je ne trouve pas le tracé du RCF super top (bien que ma sage-femme me dise le contraire) et au moins je serai rassurée.

Ma valise est prête. Elle est ENORME, mais prête.

J'avais commandé un grand sac à dos que j'ai enfin reçu, et que je transporte en permanence avec moi, contenant mon dossier maternité, mes papiers administratifs, les affaires de salle de naissance, appareil photo et chargeur de téléphone. Au moins, je ne serai pas prise de court si quoi que ce soit arrive.

Médical : 

J'ai consulté ce matin pour ma sensation de gêne dans la bouche/gorge, en gros :

Le médecin dit que si c'est une mycose elle n'est pas de grande envergure car on ne voit pas de lésion.

Je ne peux prendre strictement aucun des médicaments habituellement prévus à cet effet.

Continuer les bains de bouche au bicarbonate jusqu'à l'accouchement.

Vésiculie : 

RAS, et j'ai pourtant commis quelques impairs ces derniers jours, je le confesse.Mon organisme a désespérément besoin de sucre. Vraiment, désespérément.

J'ai rajouté une demi-cuiller de gelée de groseille sur mes tranches de pain complet lors des collations. Houlà, c'est Byzance attention !
Dans une pulsion folle j'ai mangé un demi-centimètre carré de l'oeuf kinder des enfants, et un peu de pâte d'amandes en reliquant du gateau . J'ai goûté à un gâteau sans gluten et sans lactose (plusieurs fois, parce qu'il était bon) confectionné par une maman lors de la fête d'anniversaire de Petite Chérie.

Je n'ai eu aucune manifestation de colère de Vésiculette.
Alors bon, je me méfie, elle peut parfois (souvent, même) être très imprévisible, donc je vais essayer de maîtriser au mieux ces pulsions incontrôlables, parce que j'ai quand même pleinement conscience du fait que c'est très dangereux.



Naviguer en Vésiculie : le vinaigre de cidre

Aujourd'hui, j'ai envie de parler un peu de mon meilleur ami, j'ai nommé : le vinaigre de cidre.



La lithiase biliaire

Pour rappel, les calculs biliaires sont des dépôts essentiellement constitués de cholestérol durci. Ces "cailloux" se forment dans la vésicule biliaire, et peuvent varier en taille, allant depuis la taille d'un gain de sable (on les appelle alors micro-calculs, ce sont les plus enquiquinants car de par leur petite taille, ils migrent plus facilement) jusqu'à celle d'une balle de golf.

Généralement, ce sont les mauvaises habitudes alimentaires (trop de graisses saturées, de graisses cuites, de sucre raffiné, etc) qui sont la cause principale de la survenue de ces calculs mais on note aussi parmi les autres facteurs de risque l'obésité, le diabète et... la grossesse (-_-).

La plupart des personnes qui vivent avec des calculs biliaires l'ignorent, car ils restent longtemps asymptomatiques, jusqu'au jour où... les premiers symptômes arrivent, avec eux la douleur.

Au départ, ces symptômes ne sont que peu inquiétants et on peut les confondre avec des affections courantes : mauvaise digestion des repas, le sentiment d'être lourd ou ballonné, des nausées, des vomissements, des renvois acides et des selles claires, non moulées.

Puis, au bout de quelques temps, souvent au terme d'un repas un peu gras et copieux, une douleur violente et soudaine fait son apparition, particulièrement en haut à droite de l'abdomen, irradiant parfois jusqu'à l'épaule, coupant la respiration.
Ceci arrive lorsque finalement, un calcul migre depuis la vésicule vers ailleurs en passant par l'un des très fins canaux biliaires, et comme à chaque fois qu'un calcul passe quelque part, le passage ne se fait pas sans une douleur fulgurante, insupportable.

C'est ce que l'on appelle la crise de colique hépatique.

C'est ma maladie. Je vis avec au quotidien depuis cet automne.


Là où le Vinaigre de Cidre entre en jeu

On lui connaissait déjà pas mal de qualités.

Quand ma maladie a été diagnostiquée officiellement, j'ai arpenté et lu les publications postées sur les divers groupes de parole consacrés à la lithiase biliaire. Comme souvent, il y avait un peu à prendre et beaucoup à laisser, mais en tout état de cause, les mérites du vinaigre de cidre revenaient sans cesse, notamment pour aider à calmer la douleur pendant les crises, mais aussi pour espacer ces dernières.

Pour rappel, ma première grosse crise a duré presque deux heures. La seconde, au moins 8 heures.

Pour la troisième, qui s'annonçait ma foi bien costaude, j'ai donc fait un test. J'ai dilué 3 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre dans un demi-verre de jus de pommes. La crise a stoppé net en 20 minutes.

Alors bien sûr, il reste évident que le meilleur moyen d'éviter une crise reste une alimentation composée de beaucoup de fruits frais, de légumes, laisser de côté tous les aliments transformés, les matières grasses, les aliments frits, la junk food de façon générale, mais aussi beaucoup d'autres aliments considérés "sains" comme les produits laitiers, les oeufs, la viande rouge...

Ceci étant dit, depuis ma dernière crise je consomme du vinaigre de cidre tous les jours. J'en verse un peu, directement sur mes aliments. Je réserve le jus de pommes aux crises car c'est quand même très sucré et Vésiculette ne tolère pas trop bien le sucre.
Et depuis mon retour à la maison (plus d'un mois et demi à l'heure où j'écris ces lignes) non seulement je n'ai pas eu de nouvelle crise, mais je dois également dire que je ne souffre plus des symptômes habituels de la maladie (nausées, diarrhées, etc).

Alors je vais malgré tout rester extrêmement prudente : je ne peux en aucun cas affirmer, ici ou ailleurs, que c'est le vinaigre de cidre qui en est la cause de cette amélioration. Très effrayée par mon épisode de pancréatite, j'ai également veillé à ne pas commettre d'impair alimentaire ces dernières semaines.
Mais j'ai intégré le vinaigre de cidre à chacun de mes repas, et j'en ai même mis une bouteille dans ma valise de maternité, c'est dire...

Attention cependant : il faut prendre bien soin de consommer un vinaigre de cidre non pasteurisé, bio, qui n'a pas été filtré et contient donc l'indispensable dépôt que l'on appelle "mère".

Il faut également rester raisonnable dans sa conso journalière : même si le vinaigre est une aide précieuse en Vésiculie, trop en consommer peut endommager l'émail dentaire ou même la paroi de l'œsophage.

mardi 10 avril 2018

De la volonté de ne pas connaître le sexe du bébé avant sa naissance

Souvent, c'est plutôt bien admis.

Les interlocuteurs trouvent ça tout gentil, et puis, dans la mesure où j'ai la chance d'avoir des enfants de sexe différent, on comprend plutôt aisément que connaître le sexe n'est pas une priorité absolue pour moi.


D'autres fois, les réactions suscitées sont un peu difficiles à comprendre.

"Mais COMMENT pouvez-vos résister à l'envie de savoir ???"
"Alors là, moi je trouve ça complètement aberrant de ne pas vouloir savoir immédiatement quand on le peut"
"Mais... pourquoi ??"
"On a pourtant les moyens de le savoir tôt maintenant !"
"mais qu'est-ce que cela t'apporte de positif de ne pas savoir, concrètement ?"
"Tu peux encore demander, tu as le temps"
"Je ne comprendrai jamais ça"

Même PapaChan me casse les pieds au motif que "au moins, nous n'aurions qu'un seul prénom à trouver, pas deux". (oui, décider d'un prénom c'est vraiment pas son truc à PapaChan : 3 enfants, 3 prénoms décidés en salle d'accouchement bien après la naissance).

D'autant que, il faut quand même rappeler que j'ai été échographiée de façon régulière tout au long de cette grossesse par nul autre que la pointure du diagnostic de sexe précoce, rien de moins.


La vérité, c'est que ce n'est ni par caprice ni par "mode" que je souhaite ne pas connaitre le sexe de cet enfant.

Dans l'absolu, je pourrais bien sûr dire que ce qui m'importe bien au-delà du sexe c'est d'avoir un bébé né vivant et en bonne santé (et ce serait bien sûr la vérité).

Mais en fait, c'est surtout un mécanisme de protection.
J'ai toujours eu, auparavant, le besoin, l'envie de connaitre le sexe de mes bébés avant leur naissance pour me projeter avec eux, faire des petits achats, imaginer ce que sera la vie avec eux... donner un relief supplémentaire à cette attente, à l'image que je me fais de ce bébé.

Je l'ai fait pour tous les bébés que j'ai attendus, même ceux qui n'ont jamais vu le jour.
Et je me suis cassée la figure quand au final, je n'ai pas pu accueillir dans ma vie les deux derniers que j'ai portés.

Je ne veux pas le faire avec ce bébé. Parce que tant qu'il n'est pas né, j'essaie de me dire que c'est encore rattrapable. Que s'il lui arrive quelque chose, je m'en remettrai mieux, si je ne sais pas.

Je sais, c'est horrible à dire, horrible à penser et surtout très stupide parce qu'à ce terme, quoi qu'il arrive il me faudra de toutes façons accoucher normalement donc je saurai forcément le sexe à un moment donné.
Mais je ne peux pas me projeter pour cette grossesse comme je l'ai fait pour les deux autres, se relever quand tout s'arrête est véritablement trop dur.

Il y a aussi tous ces propos ineptes entendus au cours des grossesses précédentes.

Lorsque, pour PoupiGarçon, nous avons annoncé qu'on allait avoir un autre fils, on nous a dit : "Eh ben, Petite Chérie va se sentir vraiment seule avec tous ces gars !" ou "Eh ben ! Heureusement que vous avez eu Petite Chérie quand même" (parce que c'est bien connu, les parents de fratries composées uniquement de garçons peuvent bien se tirer une balle) ou encore "Ah bon. Et vous allez essayer d'avoir une fille après?"
Je ne supporte pas ces remarques débiles. C'est consternant....
Ne pas vouloir connaître le sexe nous a donc épargné ce genre de propos, et rien que pour ça, je dirais que cela vaut le coup.

Du coup, comme j'avais beaucoup de bleu et de rose dans les affaires de mes enfants, j'ai racheté des petites choses aux coloris neutres : jaune paille, gris, taupe clair...

Maintenant, il n'en reste pas moins que j'ai une intuition vraiment très très forte, au point même que cela m'influence dans les vêtements que je prépare et range, ou dans les accessoires que je commande pour cet enfant.


lundi 9 avril 2018

37SA

Voilà, on y est.


A partir de maintenant, je sais que si je dois me rendre en urgence à l'hôpital pour une cholécystite ou une pancréatite aigüe, on fera naître le bébé. Il n'est désormais plus considéré comme prématuré.

Un poids se lève de ma poitrine... j'avais lu tellement de choses affreuses concernant les accouchement prématurés dus à des soucis de vésicule. Je suis heureuse d'être arrivée jusqu'ici.

Bébé est toujours tête en bas, dos à gauche. Les mouvements se font moins intenses, mais il ou elle tente du mieux qu'il peut de s'étendre et de s'étirer, ce qui donne naissance à de grosses bosses rigolotes sur le côté gauche de mon abdomen..

J'ai quelques contractions de temps à autres, mais rien qui soit réellement de nature à modifier le col, je pense. Cela reste assez soft. Beaucoup de douleurs ligamentaires sous le pubis par contre : tant mieux, c'est signe que toute la zone s'assouplit.

Update concernant le CoxsackieVirus : on est à j+7 depuis que la période de contagion a débuté. Je n'ai rien pour l'instant. Petit Garçon n'a plus de symptômes donc je me relâche un peu (même si je sais qu'il continue à excréter le virus dans ses sécrétions corporelles pendant 2 semaines).

Petite Chérie est en revanche rentée de l'école avec une fièvre à 39,3° ce soir, à suivre donc.

Je pense par contre que j'ai une mycose dans la bouche, j'ai ces symptômes depuis ma dernière hospitalisation et je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être, mais là le doute se mue peu à peu en certitude. J'espère que l'on pourra me soigner malgré ma grossesse car c'est assez douloureux.

J'ai toujours très faim. Hâte de pouvoir me relâcher sur ça aussi. Je ne fais toujours aucun écart, je ménage Vésiculette au maximum.

J'avance sur la valise, avec un peu de layette de laine ajoutée aux préparatifs.


[Les Anniversaires des Lucioles] Anniversaire de Petite Chérie (6 ans) sur le thème des hiboux

Cette année exceptionnellement, pas d'anniversaire dans notre jardin.

Nous avons groupé avec la fête d'anniversaire avec celle de deux autres copains de Petite Chérie, et le nombre de d'enfants invités était trop important pour pouvoir raisonnablement les accueillir.

J'ai malgré tout une préférence pour les anniversaires en petit comité... ne serait-ce parce que je préfère faire cela chez nous, et puis je me sens mal à l'aise quand le nombre d'invités est trop important.

En attendant, voici quelques photos de sa sweet table de cette année.

samedi 7 avril 2018

Petite Chérie a 6 ans !

Il y a 6 ans aujourd'hui, j'ai mis cette petite merveille-là au monde.

C'était un samedi, comme aujourd'hui.
Elle est arrivée tranquillement, avec des contractions faciles que j'ai reconnu d'emblée, en matinée pour nous laisser le temps de confier son grand frère, mais pas trop tôt non plus, pour nous permettre une grasse matinée, puis un bon bain chaud.
Vers 11h je suis arrivée à la maternité, et à 13h elle était là. Ma si parfaite enfant.

Quelle délicieuse petite fille elle est devenue, qui tous les jours fait le bonheur et la fierté de sa maman.

Ma Petite Chérie....



J'avais craint qu'une crise ne me tienne à distance d'elle en cette journée.

Je m'étais demandé si je ne serais pas en travail... le jour de sa naissance, le timing aurait été plutôt mal choisi.

Mais non, cette journée s'est déroulée dans le calme, et les préparatifs pour la grande fête de demain !

Cette année, les hiboux sont le thème de sa fête d'anniversaire.


Tu vois, le propre d'une maman c'est de passer ta journée à confectionner un gâteau comme celui-là tout en sachant pertinemment que tu ne pourras pas en goûter ne serait-ce qu'une miette.

Ce n'est pas grave, je me rattraperai l'an prochain ! L'important, c'est que ma santé me permette d'être près d'elle demain, en cette journée si importante, et qu'elle fasse le plein de superbes souvenirs...

Sleepyhead

Un petit doudou qui vient tout juste de tomber de mon crochet...



Un petit lutin du sommeil, qui veillera, si Dieu veut, sur les dodos de ce petit enfant à naître.

vendredi 6 avril 2018

Déjeuner en Vésiculie


Voilà, un déjeuner en Vésiculie, c'est ça. Tous les jours.

Avec de très légères variations : les haricots plats peuvent être remplacés par des haricots verts, ou des asperges vertes, mais rien d'autre. Beaucoup d'autres légumes sont difficilement digestes et ne passent pas.
Le poisson bouilli peut quant à lui être remplacé par du filet de dinde bouillie ou du blanc de poulet, bouilli aussi of course. Mais là encore, absolument rien d'autre. La viande rouge est rigoureusement proscrite, ainsi que les autres viandes blanches.

Sans rien dessus, jamais, autre qu'un filet de vinaigre de cidre (j'y reviendrai).



La taille de la portion ne doit quant à elle jamais être plus importante que ça, c'est vraiment le grand maximum.

J'en ai tellement par-dessus la tête de manger ceci chaque jour qui passe depuis le mois de décembre (soit près de 4 mois maintenant...) que bien souvent, je ne trouve même plus le courage ni l'envie de me lever pour aller le cuisiner, de sorte que quand vraiment j'y vais car je sens les effets de l'hypoglycémie, il est déjà 15h.

Update CoxsackieVirus : 

Rien aujourd'hui. Je ne vois rien sur mes mains ni sur mes pieds. Dans ma bouche c'est un peu en vrac depuis ma dernière hospitalisation (il faut que je consulte à ce sujet, j'ai probablement une mycose), mais rien, pour l'instant, qui ressemble aux vésicules de Petit Garçon. Pas de fièvre non plus.

Nous sommes toujours dans la période d'incubation. En 2016, j'avais compté 10 jours entre le moment où Petit Garçon avait fait son pied-main-bouche et le moment où le mien était apparu. En admettant qu'il ait été contagieux dès lundi : nous sommes donc à 5 jours. A mi-chemin.

C'est très dur car nous sommes, de surcroît, dans une période où PoupiGarçon attend et demande beaucoup de moi sur le plan affectif. Difficile pour lui de me voir bcp plus distante depuis mercredi, et d'en comprendre véritablement la raison.
Je ne peux plus lui tenir la main (il aime donner la main pour s'endormir) car ses mains sont pleines de vésicules papuleuses. Je limite beaucoup les bisous et les câlins, forcément.
Il n'a que 3 ans. Nous sommes très fusionnels. Pour lui, ce qui arrive est une tragédie.

Alors cette nuit, réveillé en sursaut par PapaChan qui s'est mouché avec un vacarme que ne renierait pas un semi-remorque, il a pleuré environ une bonne demi-heure en réclamant un "câlin-maman", que nous avons été obligés de lui refuser... des moments horribles comme ceux-là je n'en souhaite vraiment à personne.

jeudi 5 avril 2018

Pieds-mains-bouche J+1

Grosse angoisse, toujours. Pour l'instant aucun signe, mais il y a une bonne semaine d'incubation pour ce virus, donc...

Je porte des gants et un masque à longueur de journée pour limiter les risques de contagion par contact, mais il est sûrement bien trop tard pour cela à présent.

J'ai appelé les urgences obstétriques de Nice hier soir, mais je me suis fait sèchement envoyer sur les roses par une gynécologue de garde qui m'a juste répété de me laver les mains souvent et que de toutes façons il n'y avait "rien de grave".

Je lui ai parlé des risques liés à ce virus en fin de grossesse, qui sont pourtant répertoriés et documentés ( hépatite, myocardite, inflammation du cerveau et de la moelle épinière, le tout pouvant provoquer la mort du bébé en gestation) . Sa réponse : "ah ben écoutez, moi j'ai un master2 en embryologie, jamais entendu parler de ça, hein".
Bravo, Hôpital l'Archet, pour la remise en question on repassera plus tard.

Ce matin j'ai rappelé le secrétariat du Professeur C. pour qu'au moins le message lui soit laissé, à lui (c'est quand même lui qui me suit et pas les sage-femmes des urgences !).

Sa secrétaire m'a rappelée pour me donner sa réponse : oui certes c'est embêtant, tous les virus le sont en fin de grossesse mais bon, voilà. Strictement rien à faire tant que pas de fièvre ou de symptômes. En tout état de cause, on ne déclenchera absolument pas l'accouchement pour cette raison-là. Donc le mot d'ordre pour lui est : wait and see.

Plus tard dans la matinée je menais Fils Aîné à la Maison de Santé pour sa visite chez l'ophtalmologue. J'ai profité des 2h de retard (!) de l'ophtalmo pour consulter le Dr J. (un excellent généraliste qui officie ici) au sujet du contact avec le coxsackie virus durant la grossesse.

Enfin, quelqu'un qui prend vraiment les choses au sérieux, je me sens écoutée.

Il propose de faire une sérologie dans un 1er temps pour voir où on en est (puisque l'on sait que je peux être infectée tout en étant asymptômatique), et se rapproche du Professeur C. pour voir si on met en place un protocole de surveillance ensemble, si oui lequel, etc.

Mais le Professeur C. insiste : on ne fait rien tant que pas de symptômes. Bon...

"Mais, et si je suis infectée tout en n'ayant pas de symptômes ?"
"Si vous faites une forme fruste, ce sera le cas pour votre bébé aussi."

Pourquoi ai-je tant de mal à y croire ?

mercredi 4 avril 2018

Pieds-Mains-Bouche

4 avril 2018-

La fantastique nouvelle de la journée, c'est que PoupiGarçon a attrapé le virus Pieds Mains Bouche. Pour de bon.

Nous avions eu une petite frayeur cet automne quand le meilleur copain de Petite Chérie l'avait eu - finalement personne n'avait développé la maladie à la maison - mais là c'est ferme et définitif, Poupi Garçon est bien malade.
Il a des vésicules sur la paume des mains, sur la plante des pieds, et sur la langue.

Donc voilà, on en est là, parce qu'il fallait VRAIMENT que quelque chose me tombe à nouveau dessus à 36SA.

Bien sûr il m'a fait tout un tas de bisous baveux ce matin avant que je ne remarque qu'il était malade.

Et bien sûr le virus est particulièrement dangereux pour le foetus, notamment en fin de grossesse :

Virus Coxsackie

Une infection au virus Coxsackie pendant la grossesse pose un sérieux problème car elle peut être fatale au bébé en gestation tout en ne provoquant que des symptômes secondaires chez la mère. Ce virus peut entraîner une hépatite, une inflammation du muscle cardiaque appelée myocardite et une inflammation du cerveau et de la moelle épinière, le tout pouvant provoquer la mort du bébé en gestation. À elle seule, l’infection au virus Coxsackie peut nuire au bébé en gestation et provoquer des déficiences de naissance.

J'ai appelé les urgences de la maternité, on ne peut rien faire pour l'instant. Une sage femme m'a dit "oh, c'est probablement pas grave si vous l’attrapez", ouais, tu parles...

J'ai juste envie de pleurer. Pourquoi ? mais pourquoi ?? Il me restait juste 4 semaines à tenir... juste 4.

mardi 3 avril 2018

Topponcino


3 avril 2018-

Ce fut un week-end de Pâques délicieux, avec du soleil très doux, de petits travaux de jardinage, une magnifique chasse aux oeufs dans de petits paniers tressés, du rangement dans la maison, une jolie brocante avec de magnifiques affaires de bébé trouvées pour pas grand chose...


Evidemment tout ce chocolat c'est BEAUCOUP de frustration lorsque comme moi on adore cela, mais ce n'est pas le moment de craquer, n'est-ce pas.

Cette semaine, je prépare l'anniversaire de Petite Chérie.
Nous allons fêter ses 6 ans dimanche. Cela m'occupe bien l'esprit car organiser de jolies fêtes d'anniversaire pour mes petits, c'est un peu mon hobbie depuis qu'ils sont nés.


Il y a peu, je suis tombée sur un article sur ce petit matelas tout moelleux pour accueillir et envelopper bébé.

Et puis une vidéo m'a donné envie d'essayer, alors je me suis tourné vers cette une gentille maman couseuse pour me le faire : d'abord pour le plaisir de faire travailler une entreprise artisanale, et puis parce qu'elle utilise de beaux matériaux.

Du moelleux et de la chaleur avec un magnifique molleton de ouate bio qui va garnir l'intérieur du topponcino, et du coton bio pour le matelas et pour la housse.

Maman écolo de famille nombreuse, Memamnali a voulu créer une gamme de produits sains en textiles bio tels que le lin, chanvre et coton tous certifiés GOTS, destinés aux bébés et aux jeunes enfants.

Si vous souhaitez la découvrir :
Sa boutique : https://www.etsy.com/fr/shop/Memamnali
Sa page facebook : https://www.facebook.com/memamnali/
Son blog : https://memamnali.wordpress.com/

Voici ce que j'ai reçu :


Quel joli emballage !


C'est tout doux et joli, et il y a même une petite lingette lavable en cadeau.


Voilà le topponcino avec sa housse. Hop, dans la valise !

Je finis avec un mot concernant les grèves à la SNCF :

Nous habitons en moyenne montagne, dans un joli village très bien desservi par le TER.
Et c'est en TER que PapaChan part travailler tous les jours, à 40mn de chez nous.
En période de grève, on met à la disposition de notre village un bus qui met au moins 2h à arriver chez nous...

Moi, je suis enceinte de quasi 9 mois, mon 4ème bébé peut arriver à tout moment, je suis à la maison avec 3 enfants encore très petits et je sais que si le travail commence un jour de grève, PapaChan ne pourra pas me rejoindre à la maison avant 2h au mieux, voire beaucoup plus (au pire) selon la fréquence et les horaires des bus de substitution.
Il va falloir que je confie mes 3 petits à je ne sais pas qui pour partir seule avec les pompiers, ou alors accoucher seule chez moi devant eux.

Et même sans parler d'accouchement, ce qui est encore moins prévisible qu'un bébé qui arrive ce sont les crises de colère de Vésiculette, et je sais que toute crise doit me conduire direct aux urgences, donc même souci.

Pas du tout angoissant... Je sais que c'est sûrement très égoïste de ne voir les choses que par le prisme de sa situation personnelle, mais je ne suis pas ravie-ravie.

dimanche 1 avril 2018

Joyeuses Pâques ! (recette inside)

Autrefois, j'étais une véritable maman-gateau.

Je cuisinais et pâtissais sans cesse pour mes enfants, leur refusant ces cochonneries industrielles bourrées d'additifs.
Il faut dire que la cuisine est une véritable passion chez moi et puis, comme je suis moi-même très gourmande, je joins ainsi l'utile à l'agréable...

Mais depuis que je me balade en Vésiculie, je ne suis plus la même maman. :(

Cuisiner pour les autres est devenu une torture, d'abord parce que je ne peux pas manger ce que je fais (alors que je meurs de faim), je ne peux même plus goûter à mes préparations pour en vérifier la cuisson ou l'assaisonnement sans risquer le courroux de Vésiculette, donc au final le résultat n'est souvent pas terrible.

Et enfin l'énergie pour me mettre aux fourneaux me manque souvent parce que je suis anémiée et extrêmement affaiblie/fatiguée par la dénutrition, rester debout pour cuisiner me demande un effort physique tel que je n'y arrive plus...

Du coup depuis quelques semaines je leur fais beaucoup de nourriture industrielle, de plats tout prêts, etc. L'idée même m'horrifie, mais comment faire autrement... Je suis vraiment faible, rester debout longtemps est un pari que je ne peux plus tenir.
Je dois cuisiner plusieurs menus différents : le mien, et le leur... double dose de travail.

Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais... C'est seulement temporaire certes, mais c'est quand même à des lieues de la maman que j'étais...

Mais au fond de moi bouillonne l'envie de me remettre aux fourneaux. Alors quand Vésiculette me laisse un peu de répit dans la douleur, j'essaie...

Pour Pâques cette année, j'ai donc entrepris de confectionner moi-même les oeufs kinder que mes petits aiment tant.


J'ai sorti le moule à oeufs, le pinceau, et fait les emplettes nécessaire au bon déroulement de l'opération :


Pour faire les oeufs kinder, je fais d'abord fondre le chocolat au lait (120g) au micro-ondes, je badigeonne les empreintes au pinceau, je réfrigère 30mn, puis je fais pareil avec le chocolat blanc (120 g).
Puis je démoule.


Et enfin j'assemble. 

Pour ce faire, je passe chaque moitié d'oeuf un instant sur une assiette tiédie au micro-ondes, et je les colle face à face.

Il est possible, avant l'assemblage, de glisser une surprise à l'intérieur, ou d'autres petits chocolats, bonbons, etc.


Gros succès, même auprès de Fils Aîné qui doit pourtant être l'un des très rares enfants à ne pas aimer le chocolat.

36SA

1er avril 2018-

Voilà, j'atteins 36SA aujourd'hui.

Je vais entrer dans mon 9ème mois cette semaine, ce qui veut dire que si bébé naît à partir de dimanche prochain (dans une semaine), il ne sera plus prématuré.



Même si elle me casse les pieds 100% du temps, je suis reconnaissante à Vésiculette de m'avoir laissée arriver jusque là sans trop d'embûches.

Sans embûches autres qu'une fringale permanente, j'entends. J'ai tellement, tellement faim. Tout le temps.

Spécialement aujourd'hui, avec les quelques travaux de jardinage que j'ai réussi à faire en extérieur, mon corps réclame du sucre à corps et à cris...  et il se trouve que j'ai confectionné des muffins framboise/chocolat blanc pour le goûter des enfants.



Typiquement le cas de figure où je me suis faite avoir la dernière fois. "J'en ai tellement envie... un petit morceau, ça ne pourra sûrement rien me faire..." et paf, pancréatite aigue, huhu.

Je ne commettrai pas la même erreur cette fois-ci, mais mon dieu ce que c'est difficile.

vendredi 30 mars 2018

Petit Déjeuner en Vésiculie

J’ai essayé beaucoup de choses pour parvenir à quelque chose d’équilibré et de complet.

Le jambon de dinde (c’est pourtant vraiment très peu gras… mais c’est un aliment transformé, en effet).

Le porridge à base de flocons d’avoines complets et de lait végétal. Sans sucre, sans rien.

Le jus de pommes, bio évidemment.

Un tout petit peu de miel...

Rien à faire, Vésiculette dit non.

Donc je reste depuis décembre sur le modèle suivant :



– Pain complet.
– L’équivalent d’une cuiller à café d’huile d’olive crue répartie sur le pain (mon unique apport de lipide sur la journée entière, mais il est nécessaire. Il est important par contre de le prendre le matin car plus tard en journée, c’est colère de Vésiculette assurée).
– Pruneaux et abricots secs.
– Une petite banane.
– Une infusion (quand j’ai le temps).

Cela manque de calcium et de protéines, mais tant pis. C’est la seule chose qui passe et c’est rassasiant.

Bien sûr, je rêve d’un magnifique petit déjeuner, avec du pain de campagne croustillant, du beurre, de la confiture, du bon jambon blanc, un jus de fruits, des viennoiseries encore tièdes.
Pour cela il va falloir attendre….

Comme pour tous mes autres repas, je dirais que ce qui est particulièrement lassant c’est le fait d’avaler tous les jours la même chose. Aucune fantaisie, jamais aucun changement.

Mais je suppose que je peux m’estimer heureuse que ces aliments-là, au moins, « passent » encore...

vendredi 23 mars 2018

Remise en question

L'une de mes amies est enceinte.

C'est une personne rare, altruiste, aimante, comme il n'en existe que très peu.

Elle m'a beaucoup aidée ces derniers mois, car elle a fait deux fausses-couches avant d'avoir sa dernière fille et elle connaît et comprend le défi que représentent ces grossesses "d'après", forcément compliquées psychologiquement.

 Cette semaine, elle a eu son écho morpho. L'échographie nous a appris que son bébé est une petite fille, et que, malheureusement, elle ne va pas bien. Elle souffre de malformations multiples (cardiaques, mais aussi au niveau de l'estomac, des poumons, etc).

 Pour savoir si c'est opérable, les médecins lui imposent une amniocentèse car ils suspectent une anomalie génétique (trisomie 18 ou 21), amnio que mon amie refuse car elle part du principe que quoi qu'il arrive elle accompagnera son enfant jusqu'à sa naissance et au-delà, dans l'amour et la foi, et que si son bébé doit (et peut) être opéré, on le verra à la naissance en fonction de la pathologie dont il souffre.

 Elle a tellement confiance en son bébé, elle est sereine, calme. Elle est triste bien sûr, mais reste connectée à lui à chaque instant, elle lui parle, ses enfants lui parlent, ils prient pour lui (ils sont très croyants et pratiquants), ils lui écrivent de magnifiques textes...

 Quelle grande, quelle immense claque pour moi qui ai tant lutté pour investir cette grossesse et me connecter émotionnellement à mon enfant, alors que j'ai la chance insolente de porter un enfant qui est, lui, parfaitement bien portant.

 Il me reste 2 mois de grossesse, je sais qu'il n'est jamais trop tard pour s'investir de façon complète et j'ai d'ailleurs beaucoup progressé ces dernières semaines.

 Je pense que cette prise de conscience, au travers de la tragédie injuste qui frappe mon amie, était le coup de pieds aux fesses qui me manquait pour me reprendre totalement.

jeudi 22 mars 2018

Valise futur bébé

22 mars 2018-

Une nouvelle étape franchie dans le processus de concrétisation de cette naissance à venir...


J'ai même prévu dans un sac à part ses tout premiers vêtements pour la salle de naissance... je l'ai déjà fait pour mes trois premiers enfants pourtant mais jamais cela n'avait pris un tel relief.

C'est quelque chose de fort de préparer un vêtement qui sera la première chose qu'il portera de toute sa vie...

mardi 20 mars 2018

Visite du 8ème mois

20 mars 2018-

En cette magnifique journée, j'avais rendez-vous à 9h30 avec le Professeur C. et à 10h30 avec l'anesthésiste, bien sûr toujours au CH de Monaco.

Et forcément... dans l'état d'épuisement extrême qui est le mien, j'ai interverti les deux rendez-vous : à 9h00 pétantes j'étais dans la salle d'attente de l'anesthésiste.

Le Professeur C. faisait la tronche de me savoir arrivée à 10h (alors que de toutes façons il était au bloc jusqu'à 10h20 pour un accouchement donc mon retard n'a probablement pas changé grand chose à son planning... bref).

Il a donc expédié la visite en 5 minutes, hop hop hauteur utérine ok, hop hop doppler foetal, hop hop prélèvement streptocoque du 8ème mois et vérification du col, hop hop tension et pesée (63 kilos, au secours), hop hop un coup d'oeil à ma petite phlébite, et "allez, au revoir".

J'aurais voulu que l'on reparle de l'éventualité d'un déclenchement anticipé vers 37SA, comme nous l'avions évoqué le mois dernier, mais il m'a expédiée sans trop de ménagement.

J'en déduis que de toutes façons, tant que mon état de santé ne le justifie pas par une réelle et vraie urgence, ils ne feront rien. Tant mieux, quelque part. J'ai sans doute encore besoin de ces dernières semaines pour vraiment me connecter à mon bébé.

Quant à l'anesthésiste, RAS. Il me jure qu'après 3 péri ratées dans d'autres maternité, celle-ci fonctionnera. Yeah right.

dimanche 18 mars 2018

Essayages

18 mars 2018 -

Je vais faire une séance de photos maternité. Oui, c'est la psychologue mère-enfant de la maternité qui me le suggère afin de m'aider à investir cette grossesse, le bébé, etc.

J'ai trouvé l'idée bonne, d'autant que c'est ma dernière grossesse et que je ne l'ai jamais fait pour les autres. J'ai fait un essayage pour la robe que j'ai achetée chez les chinois...



la photographe n'avait pas de modèle à mon goût, moi je voulais un truc plutôt blanc et et fluide.

Voilà, la séance photo est réservée pour mi-avril (si je suis encore enceinte d'ici-là...).

vendredi 16 mars 2018

Phlébite !

A la suite d'une perfusion de veinofer durant mon hospitalisation #2, j'ai développé une petite inflammation au niveau de la veine. Oui bon, j'suis plus à ça près... -_-

J'ai consulté (j'avais peur de faire une phlébite), le généraliste n'est pas inquiet et diagnostique une veinite (?), une petite inflammation, quoi. Je dois faire des pansements de biseptine, jusque là ok... mais il me prescrit également du Flector gel 1%.

Je lui demande si c'est ok grossesse il me répond «oui, pas de problème, c'est un anti-inflammatoire local». Ouais sauf que sur la boîte...


Et la notice est carrément flippante :



Je suis assez éberluée par cette prescription.

Entre temps j'ai posé la question à ma sage-femme, qui a poussé les hauts cris ("Quoi ?!! SURTOUT NE PRENDS PAS CE TRUC !!").

Et à la pharmacie bizarrement c'est passé crème (bon, je peux imaginer que le pharmacien n'ait pas vu mon ventre derrière le comptoir mais je suis en 100% mater sur la carte vitale, donc... O_O)

Finalement, C., mon amie et médecin, veut que je fasse une écho-doppler au plus tard demain, car contrairement à ce que me disait le doc que j'ai consulté, ça pourrait très bien être une phlébite en fait. 😤😤😤😤😤

- J'ai fait l'écho-doppler prescrite par C.
Comme toujours elle avait raison, c'était bien une phlébite. 

--> le radiologue m'adresse aux urgences.

--> les urgences m'adressent aux urgences maternité car ils ne savent pas trop quoi faire avec moi, ni quoi me prescrire.

--> Urgences maternité : c'est le Professeur C. himself qui me voit.

--> C'est effectivement une phlébite, mais sans gravité car située sur une veine secondaire et très superficielle. Pas de risque d'embolie pulmonaire. Ca passera tout seul sans anti-inflammatoire et sans anti-coagulant, je dois faire des pansements d'alcool (?).

MAIS ! Le Professeur C. revoit enfin sa copie ! Il m'a dit que je suis trop fatiguée/affaiblie par le manque de nourriture, et trop en mauvaise santé (crises de lithiases biliaires, amaigrissement incontrôlable, pancréatite, anémie sévère, phlébite, etc) pour mener cette grossesse jusqu'à terme. Donc il pourrait éventuellement faire naître le bébé une fois sorti du stade de prématurité, donc ok à partir de 37SA. Je suis à 34 dimanche, c'est pas super loin...

C'est une bonne nouvelle, car le Docteur J. (son associé) que j'avais vu pendant mon hospitalisation il y a 10 jours m'avait dit qu'il était absolument hors de question de provoquer l'accouchement avant terme (sauf si j'étais au stade de la mort, lol).

Pourtant je suis ambivalente. Moi qui ai toujours favorisé un accouchement hyper physio, le respect du rythme du bébé même en cas de dépassement de terme... bon, c'est clairement pas la fin que j'aurais souhaité.
Surtout que ça risque fort bien de se terminer en césa cette histoire, parce que le bébé et le col là, ils ne sont clairement pas prêts.

D'un autre côté je suis complètement au bout du rouleau, faut bien être honnête. Les ennuis de santé de toute sorte ne me lâchent pas. Dieu sait ce qui va encore me tomber sur le coin de la goule après tout ça ?

J'ai toujours ce sentiment très fort que ce bébé sera mieux dehors qu'à l'intérieur de l'utérus d'une mère aussi malade.

Bon par contre il dit aussi que s'il y a une nouvelle crise (vraie crise, comme il y a 10 jours) c'est hospitalisation jusqu'à la naissance cette fois.

Voilà voilà... Je vais commencer la valoche alors...