Grosse angoisse, toujours. Pour l'instant aucun signe, mais il y a une bonne semaine d'incubation pour ce virus, donc...
Je porte des gants et un masque à longueur de journée pour limiter les risques de contagion par contact, mais il est sûrement bien trop tard pour cela à présent.
J'ai appelé les urgences obstétriques de Nice hier soir, mais je me suis fait sèchement envoyer sur les roses par une gynécologue de garde qui m'a juste répété de me laver les mains souvent et que de toutes façons il n'y avait "rien de grave".
Je lui ai parlé des risques liés à ce virus en fin de grossesse, qui sont pourtant répertoriés et documentés ( hépatite, myocardite, inflammation du cerveau et de la moelle épinière, le tout pouvant provoquer la mort du bébé en gestation) . Sa réponse : "ah ben écoutez, moi j'ai un master2 en embryologie, jamais entendu parler de ça, hein".
Bravo, Hôpital l'Archet, pour la remise en question on repassera plus tard.
Ce matin j'ai rappelé le secrétariat du Professeur C. pour qu'au moins le message lui soit laissé, à lui (c'est quand même lui qui me suit et pas les sage-femmes des urgences !).
Sa secrétaire m'a rappelée pour me donner sa réponse : oui certes c'est embêtant, tous les virus le sont en fin de grossesse mais bon, voilà. Strictement rien à faire tant que pas de fièvre ou de symptômes. En tout état de cause, on ne déclenchera absolument pas l'accouchement pour cette raison-là. Donc le mot d'ordre pour lui est : wait and see.
Plus tard dans la matinée je menais Fils Aîné à la Maison de Santé pour sa visite chez l'ophtalmologue. J'ai profité des 2h de retard (!) de l'ophtalmo pour consulter le Dr J. (un excellent généraliste qui officie ici) au sujet du contact avec le coxsackie virus durant la grossesse.
Enfin, quelqu'un qui prend vraiment les choses au sérieux, je me sens écoutée.
Il propose de faire une sérologie dans un 1er temps pour voir où on en est (puisque l'on sait que je peux être infectée tout en étant asymptômatique), et se rapproche du Professeur C. pour voir si on met en place un protocole de surveillance ensemble, si oui lequel, etc.
Mais le Professeur C. insiste : on ne fait rien tant que pas de symptômes. Bon...
"Mais, et si je suis infectée tout en n'ayant pas de symptômes ?"
"Si vous faites une forme fruste, ce sera le cas pour votre bébé aussi."
Pourquoi ai-je tant de mal à y croire ?
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