vendredi 26 juillet 2019

Petit retour sur ce premier mois de... "vacances d'été"

Les vacances d'été sont entamées de moitié et, déjà, les rayons des supermarchés s'ornent d'articles destinés à la rentrée scolaire.
C'est terrifiant. Car je n'ai, réellement, jamais autant eu le sentiment d'être passée à côté de nos vacances que cette année.

Juillet a commencé sur les chapeaux de roues, avec, tout d'abord, la varicelle qui s'est invitée chez nous dès la semaine précédent les vacances.

D'abord relativement simple pour PoupiGarçon (avec malgré tout beaucoup de fièvre, sur fond de canicule), puis légèrement plus compliquée pour Petite Chérie 15 jours plus tard, avec de très fortes démangeaisons et quelques gros boutons surinfectés qu'il a fallu traiter aux antibiotiques.

Mais le summum du glauque a été atteint avec JoliBébé.
Pour lui, la varicelle s'est soldée par une très, très forte fièvre résistante aux antipyrétiques (toujours par des températures caniculaires, sinon ce serait trop simple !) puis par une quantité astronomique de vésicules qui, sur sa peau fine de bébé, ont littéralement explosé au niveau des zones de frottement (plis cutanés, couche), laissant la peau à vif.


C'était très douloureux pour lui, mais aussi très difficile à soigner. J'ai réussi, non sans grande difficulté, à sécher les plaies localisées sur le bassin avec une lotion asséchante et en le laissant cul nu 24h/24, mais le pli du cou m'a donné du fil à retordre : c'est une zone impossible à aérer, donc en état de macération permanente. La plaie, suintante, a résisté a tous les traitements asséchants et cicatrisants prescrits par le médecin et continuait à s'étendre, de plus en plus.

Finalement un soir, son médecin, démunie, m'a recommandé de le mener aux urgences dès le lendemain matin. Ce soir là, en désespoir de cause, j'ai décidé de lui faire un cataplasme au miel. J'avais assisté à une conférence sur l'utilisation du miel dans la cicatrisation des plaies difficiles en milieu hospitalier, l'an dernier, et j'avais été très intriguée.
Bien évidemment j'ai utilisé un miel de qualité produit par l'apiculteur à côté de chez nous, pas un miel à la composition douteuse importé de je ne sais où.
Et... le lendemain matin au réveil, la plaie était sèche. Mais vraiment. Sèche, et complètement croûtée.
Cela ne s'est plus jamais rouvert ensuite, les croûtes ont fini par tomber au bout de quelques jours, et la peau au-dessous est parfaitement saine. C'est un truc incroyable, je n'en reviens toujours pas.

Attention cependant : l'utilisation du miel alimentaire est formellement déconseillée chez les nourrissons de moins d'un an, en raison du risque de botulisme, il convient donc d'être extrêmement prudent avec des bébés plus jeunes.
Techniquement le risque n'est présent qu'à l'ingestion mais autant ne prendre aucun risque. Il existe un miel dit médical, absolument stérile : Melectis. Pour un bébé plus jeune, je me tournerais plutôt vers celui-là.
Mais pour JoliBébé, grand gaillard de 15 mois (déjà ??), il n'y a pas de souci à appliquer un cataplasme de miel traditionnel, et je le recommande plus que chaleureusement.
On a ensuite enchaîné directement sur une petite angine pour tous avec fièvre et vomissements, parce que tu penses bien qu'après 20 jours de varicelle non-stop on n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.

Au final ce furent plus de trois semaines de soins divers, trois semaines enfermés à la maison (hormis les aller-et venues chez le médecin, par 40° à l'ombre), de nuits sans sommeil.... pas facile du tout.

Puis hier, PREMIER JOUR depuis le début des vacances où PERSONNE n'est plus malade (le 24 juillet quand même, hein) je les emmène enfin faire une sortie. En l'occurrence au mini-golf.

Choix regrettable, car FilsAîné, tout à son enthousiasme de golfeur néophyte, a fait un swing de tous les diables avec son club de golf, club dont le bout (en fer) est allé atteindre la tête de Petite Chérie qui se tenait debout non loin. Arcade sourcillière ouverte, oeil touché, urgences pédiatriques.




Par je ne sais quel miracle, Petite Chérie s'en sort bien. Elle n'a rien à part une plaie bénigne au dessus de l’œil. Je l'ai menée aujourd'hui dans une clinique d'ophtalmologie où son œil a été contrôlé sous tous les angles : elle n'a RIEN. Je ne sais pas pas comment c'est possible, mais elle n'a rien, sinon une irritation superficielle de la cornée, à traiter avec un petit anti-inflammatoire pendant 1 semaine.
Pourtant sur le moment j'ai vraiment cru qu'il lui avait fracassé le crâne, quelle frayeur. Encore maintenant j'ai du mal à y croire.

Voilà, on ne s'ennuie pas au Chemin des Lucioles, mais on ne peut pas dire non plus que ce mois de juillet ait été très relaxant.
Bon, bien sûr entre la varicelle de PoupiGarçon et celle de JoliBébé nous avons eu le temps d'aller une journée en famille à Valberg pour les 40 ans du Parc National du Mercantour.

Et puis, entre la varicelle de JoliBébé et l'Angine pour Tous, nous avons également pu caser un dimanche en famille au village de la Brigue (Haute Roya), à l'occasion de la fête médiévale qui se tient là-bas chaque année.

Mais c'est tout. DEUX sorties sur un mois entier de vacances. Merveilleux. J'espère que le mois d'août nous épargnera un peu, afin de pouvoir enfin profiter de ces belles journées d'été...

Edit. rétrospectif, quelques semaines plus tard : ... au final, c'est moi que le mois d'août n'a pas épargnée !


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