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mardi 1 février 2022
[Les lucioles lisent... ] Une journée dans la cuisine de Mémé - Editions Gilletta
L'une d'elles, ma grand-mère paternelle, était corse d'origine, et habitait Menton. Elle cuisinait divinement bien, mais je ne l'ai malheureusement pas beaucoup connue.
dimanche 22 mars 2020
[Les Lucioles lisent....] Les Fabliaux des Animaux - éditions Belle Emeraude
Nous voici en confinement depuis une semaine, et contraints de faire l'école à la maison...
Le moral fluctue, mais nous ne nous plaindrons pas : nos conditions de confinement sont loin d'être difficiles et nous avons souvent une pensée pleine de gratitude pour nos soignants, tous les jours en première ligne face aux ravages du coronavirus.
Si les enseignants, très réactifs, nous envoient très régulièrement des supports de cours pour assurer la continuité pédagogique, il nous faut également puiser dans nos propres ressources pour varier les exercices et les leçons.
Pour Fils Aîné, qui doit notamment s'entraîner à la lecture à voix haute dans le cadre de ses activités de théâtre, nous puisons nos textes dans ces jolies fables tous les jours, et c'est un véritable plaisir. Plaisir pour nos oreilles et pour nos yeux bien sûr, mais aussi pour nos esprits, qui ont grandement besoin d'un peu de sagesse en ces heures agitées.
Le moral fluctue, mais nous ne nous plaindrons pas : nos conditions de confinement sont loin d'être difficiles et nous avons souvent une pensée pleine de gratitude pour nos soignants, tous les jours en première ligne face aux ravages du coronavirus.
Si les enseignants, très réactifs, nous envoient très régulièrement des supports de cours pour assurer la continuité pédagogique, il nous faut également puiser dans nos propres ressources pour varier les exercices et les leçons.
Pour Fils Aîné, qui doit notamment s'entraîner à la lecture à voix haute dans le cadre de ses activités de théâtre, nous puisons nos textes dans ces jolies fables tous les jours, et c'est un véritable plaisir. Plaisir pour nos oreilles et pour nos yeux bien sûr, mais aussi pour nos esprits, qui ont grandement besoin d'un peu de sagesse en ces heures agitées.
lundi 24 février 2020
[Les lucioles lisent...] 140 jeux d'éveil pour préparer votre enfant à la maternelle - éditions Hatier Jeunesse
"Avoir une approche bienveillante et encourageante dans son rôle de parent est capital. Il convient dès lors d’accompagner son enfant dans ses découvertes, dans ses succès comme dans ses hésitations, en le laissant adhérer, être inventif mais également en favorisant l’écoute, l’autonomie et la patience. Cet ouvrage a pour but principal de bien préparer l’enfant à l’entrée à l’école maternelle. Cette étape est le tout premier pas dans la vie scolaire de l’enfant. Elle est essentielle pour qu’il nourrisse son goût pour l’apprentissage et améliore sa confiance en lui."
L'entrée en maternelle : une grande étape dans la vie de nos enfants
Pour un tout-petit (surtout un enfant qui, comme ce fut le cas des miens, n'a jamais passé la moindre heure en collectivité auparavant), l'entrée à l'école maternelle représente une succession de défis tout à fait immenses.
Apprendre la propreté, la vie en société, quitter le statut de bébé pour celui d'élève, être loin de sa maman (à un âge où le duo mère-enfant est encore extrêmement fusionnel), devoir manger - tout seul - à la cantine, faire des activités d'éveil, de graphisme et de motricité, tout au long de journées qui peuvent sembler infinies.... un tel changement est tout simplement énorme (pour ne pas dire trop énorme... mais là c'est une question de point de vue, et un autre débat) pour un enfant de seulement 3 ans.
A cet âge, le besoin de se sentir rassuré, en confiance, est absolument fondamental, et face à un univers totalement nouveau, comme peut l'être l'école maternelle pour un enfant qui n'a jamais connu la collectivité, ça n'est jamais vraiment facile.
L’inquiétude est grande pour les parents, évidemment, mais aussi et surtout pour le petit enfant, qui entend parler de l'école à tout bout de champ sans réellement savoir à quoi s'attendre.
Chez nos trois aînés, l'entrée à l'école maternelle se révéla assez inégale sur le plan émotionnel en dépit du fait que j'aie fait le choix de ne scolariser mes enfants que le matin pour l'année de PS.
Fils Aîné a pleuré tous les matins à son entrée en Petite Section jusqu'à Noël, ensuite les pleurs se sont espacés mais il a pleuré la première semaine suivant chaque retour de vacances, et ce, jusqu'à la fin de l'année.
Petite Chérie n'a jamais versé la moindre larme. Ni le premier jour, ni jamais.
Poupi Garçon a pleuré le matin au moment de la séparation, seulement au cours du premier mois de Petite Section - ensuite tout est rentré dans l'ordre et il s'est très vite senti à l'aise à l'école.
Et JoliBébé... eh bien, JoliBébé entrera à l'école en septembre 2021, et vu notre degré de fusionnalité extrême, je n'ose imaginer ce qui nous attend... alors il faut y penser et s'y préparer, dès maintenant.
lundi 10 février 2020
[Les Lucioles lisent...] Les aventures de Fanette et Filipin - éditions Belle Emeraude
Chez nous, l'histoire du soir est un moment résolument paisible, apaisant et sécurisant. C'est un moment que nous aimons tous, un moment durant lequel nous nous émerveillons (beaucoup), durant lequel nous rêvons (parfois), et où nous rions (souvent), aussi.
Bien que nous disposions d'un pool de livres qui restent nos grands classiques du soir, et dans lequel nous aimons piocher de façon régulière, nous sommes toujours heureux de découvrir de nouvelles histoires pour agrémenter notre avant-dodo.
Bien que nous disposions d'un pool de livres qui restent nos grands classiques du soir, et dans lequel nous aimons piocher de façon régulière, nous sommes toujours heureux de découvrir de nouvelles histoires pour agrémenter notre avant-dodo.
Alors lorsque les éditions Belle Émeraude m'ont proposé de découvrir leur plus récente parution, un joli album intitulé "Les Aventures de Fanette et Filipin", tout le monde ici a sauté de joie.
Les enfants d'abord, parce qu'ils sont déjà très familiarisés avec ces deux personnages.
Tous les trois mois, avec l'arrivée de chaque nouvelle saison, nous recevons l'excellente revue "Le Journal de Fanette et Filipin", à laquelle nous sommes abonnés, et c'est toujours un véritable plaisir pour nous de découvrir les aventures de nos deux petits amis dans ce magazine intelligent, intemporel et bienveillant, dont je vous parlerai sans doute prochainement.
Et moi, parce que j'ai un vrai coup de coeur pour cet éditeur qui propose des lectures superbes, très soigneusement illustrées, qui nourrissent l'imaginaire des petits comme des grands.
samedi 11 janvier 2020
[Les Lucioles lisent...] Au creux de mon arbre - Britta Teckentrup - éditions Hatier Jeunesse
Après le splendide album "Sous le même ciel", c'est un autre très bel album écrit et illustré par le même auteur, la si talentueuse Britta Teckentrup, que j'aimerais vous faire découvrir aujourd'hui.
"Au creux de mon Arbre" de Britta Teckentrup, aux éditions Hatier Jeunesse
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samedi 28 décembre 2019
[Les Lucioles lisent...] Sous le même ciel - Britta Teckentrup - éditions Hatier Jeunesse
S'il est bien une chose qui ne changera pas, en cette année qui s'en vient, c'est notre incommensurable amour pour les beaux livres, ceux qui renferment un sens profond, un propos intelligent, des textes qui nous procurent une belle émotion, et des illustrations qui font rêver.
Sans nul doute, voici un livre qui regroupe tous ces critères.
Sans nul doute, voici un livre qui regroupe tous ces critères.
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mardi 17 décembre 2019
[Les Lucioles lisent...] La lettre du Père Noël, aux éditions Ecole des Loisirs
En cette période de l'Avent, nos contes et histoires du soir tournent autour de Wotan, Lucia la fée de la lumière, le bouc magique de Noël, les fées de Yule, Saint Nicolas, la lumière et l'obscurité... la liste de nos classiques de l'Avent et de Noël est bien longue !
Mais... voici un petit bijou intemporel que j'avais envie de présenter depuis longtemps.
Mais... voici un petit bijou intemporel que j'avais envie de présenter depuis longtemps.
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mercredi 6 novembre 2019
[Les Lucioles lisent...] Te souviendras-tu ?... que je t'aimerai toujours.
"Quand ta main sera devenue aussi grande que la mienne, que ta petite voix se sera évaporée, quand tu n'auras plus besoin de moi pour te moucher le nez. Te souviendras-tu des bisous soufflés derrière la fenêtre de ta classe, des langues tirées et des grimaces ?"
Ce soir, en allaitant mon tout-petit jusqu'à ce qu'il s'endorme, j'ai demandé à Petite Chérie, qui se pelotonnait tout contre moi, si elle se souvenait des moments où elle aussi tétait.
Les tétées partagées avec Poupi Garçon encore bébé... Le petit mot rien qu'à elle pour signifier "téter", qu'elle n'employait que pour ça... la façon trop mignonne dont elle disait "trototé, mama" quand un sein était vide et qu'elle voulait téter "l'autre côté".
Eh bien, elle ne se souvenait de rien.
Elle a pourtant tété jusqu'à l'âge honorable de 4 ans, bien après notre emménagement ici, bien après son entrée en petite section. Et elle ne se souvient de rien.
C'est donc bien vrai ?... Est-ce que, pour nos enfants, le souvenir de tous ces moments si forts, si magnifiques, si précieux, finira un jour par s'estomper pour tout bonnement quitter leur mémoire ?
Ce sont ces sentiments doux-amers qui font (ou re-font) surface, un peu brutalement, à la lecture de ce merveilleux livre, qui est une bouffée d'amour à l'état pur.
Lorsque j'ai vu passer la citation annotée ci-dessus dans mon cercle de lecture, j'ai immédiatement senti ma gorge se serrer et mes yeux s'embuer.
Car à vrai dire, c'est un sujet très sensible chez moi.
Mes enfants sont mes trésors, ma vie, et leurs premières années sont des moments que je chéris au-delà de tout. J'ai pourtant cessé de travailler à la naissance de mon premier bébé, je ne les ai jamais confiés à quiconque (ni crèche, ni ass mat') hormis quelques heures pour mes accouchements (cas de force majeure s'il en est !).
J'ai vécu chaque seconde de leurs premières années auprès d'eux, j'ai été présente pour chacune de leurs premières fois... j'ai profité de chacun de ces instants de tout mon être mais, même ainsi, on ne retient pas le temps qui passe... Je pense que le syndrôme du nid vide me frappera très durement, le moment venu.
Toujours, même quand je suis très fatiguée, quand ils m'ont rendue chèvre à se chamailler sans cesse, à me faire répéter les choses 30 fois, et à ramasser leur bazar éparpillé partout, quand ils viennent m'enquiquiner jusqu'aux toilettes parce qu'untel a respiré dans la même pièce que trucmuche, je me souviens que ça, tout ça, n'est qu'un court passage de vie, une fenêtre très étroite de quelques années seulement, et que bientôt, il n'y aura plus que des souvenirs et une grande maison vide.
C'est à tel point que parfois, je me surprends à respirer la peau sucrée de mon JoliBébé en lui susurrant tout bas que même quand il aura 30 ans et des pieds poilus, il sera toujours mon bébé et que s'il reste à la maison jusqu'à 40 ans (voire plus) ce n'est pas grave, ce qui ne fait que très moyennement rire Papa Luciole, mais je disgresse.
Quand Mamie m'a demandé des idées cadeaux à offrir aux enfants en prévision de notre séjour chez elle, je lui ai suggéré ce livre, et elle le leur a donc offert pendant les vacances de la Toussaint. Ils l'ont ouvert et mis de côté pour attendre le moment où leur père ou moi leur en ferions la lecture, au calme.
Je l'ai donc découvert toute seule, à l'abri des murs de la chambre où j'avais posé mes valises, et toutes les vannes se sont ouvertes... et à ce jour, je n'ai toujours pas réussi à le leur lire. A chaque fois que je me retrouve seule et que je le prends pour m’entraîner et m'endurcir un peu ("bon c'est bon là, on va chouiner jusqu'à la saint gliglin ou bien ?"), je pleure. C'est dire à quel point ce magnifique livre me bouleverse.
Car oui, c'est vraiment un livre magnifique. Le ton est très doux, très tendre : c'est, après tout, une maman qui parle à sa petite fille. Et c'est véritablement une ode à la nostalgie qui s'en vient, nostalgie de cette merveilleuse part de passé et de bonheur, comme dirait Aznavour.
Il y est question de toutes ces petites choses que les enfants vivent et oublient, mais que nous, parents, n’oublierons jamais.
Le texte est d'une délicatesse extrême, les petites tranches de vie choisies font forcément mouche dans nos coeurs tout mous de mamans. mais elle parleront beaucoup aux enfants.
Les illustrations sont très jolies et pleines de fraîcheur, les tonalités utilisées sont douces et empreintes de nostalgie (vieux rose, vert sapin...).
Le format est parfait. Le livre est agréable au toucher, avec sa couverture douce et moelleuse. Les pages cartonnées sont un vrai plus (nous lisons beaucoup, les livres foisonnent chez nous, et hélas je ne compte plus le nombre de livres chipés et abîmés par JoliBébé...).
Il me faut insister sur un point : contrairement à ce que le ton de ma chronique pourrait laisser croire, ce n'est pas du tout un livre triste. C'est un livre très aimant, et les enfants le percevront ainsi.
C'est seulement pour nous autres, adultes, que cela picote un peu.
Oui, la vie est ainsi faite et nos petits poussins finiront tous, un jour, par voler de leurs propres ailes. Oui, ils auront leurs préoccupations propres et oublieront sans doute toutes ces nuits de cododo, la décennie largement dépassée d'allaitements continus mis bout à bout, le monde vu depuis le dos de maman qui les a portés en écharpe du soir au matin pour ne jamais les laisser pleurer, le tiramisu qui est le meilleur du monde, les joujoux crochetés pour eux... les nuits passées à les regarder respirer lorsqu'ils sont malades, les petits mots glissés dans le calendrier de l'Avent, les jolis anniversaires organisés des semaines à l'avance, et si une partie de moi a envie d'écrire notre quotidien ici, c'est aussi pour qu'ils n'oublient pas, même si je sais qu'ils oublieront quand même.
Pfiou, et je hoquète comme une chouette en écrivant cela, heureusement qu'il est minuit et que tout le monde dort, et cette chronique est décidément fort décousue...
Mais même s'ils oublient tout ça, je suis quand même certaine d'une chose. Ils deviendront adultes avec la certitude d'avoir grandi en étant farouchement aimés. Et au final, c'est bien le plus important...
Le reste, je me charge de ne pas l'oublier pour eux, et je le rangerai dans ma boite à souvenirs, avec mes six tests de grossesse positifs, leurs quatre petits bracelets de maternité et les minuscules bonnets moches de la salle de naissance, les premières empreintes de mains et leurs colliers de nouilles...
A noter : si ce livre vous émeut autant que moi et que l'envie de l'acheter vous prenait, vous pouvez passer par les liens présents sur mon article. Amazon me versera une petite commission, sans pour autant changer le prix pour vous.
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jeudi 15 août 2019
Mon nom est Amineko - un amour de chat au crochet
Lorsque j'étais enceinte de JoliBébé, souffrante et terrifiée, souvent hospitalisée, mes trois aînés scolarisés en journée, PapaChan pris avec son boulot, j'ai eu beaucoup de temps libre à consacrer à un loisir que j'affectionne beaucoup et qui m'a infiniment aidée à traverser ces moments : le crochet.
J'ai crocheté énormément pendant cette période. Le passage de chaque petite maille agissait sur moi comme un baume calmant toute la peur qui me rongeait alors. Quand je comptais mes mailles, mes tours, je ne pensais pas au reste... alors comme une sorte de mantra, de chapelet à égrener, je faisais filer mes petites mailles à tout heure du jour, et même de la nuit.
J'ai crocheté tout plein de petits amis en laine ou en coton pour mes enfants durant ces longs mois, y compris pour lé bébé à naître : j'en avais rapidement parlé ici.
Et j'ai, notamment, crocheté un petit chat sur le modèle d'une créatrice japonaise nommée Nekoyama. Ce petit félin s'appelle Amineko (du japonais ami, crochet et neko, chat). Avec sa bouille endormie, ses pattes et sa queue souples et lestés, il a d'emblée remporté toutes les faveurs de la gent enfantine à la maison.
J'ai crocheté énormément pendant cette période. Le passage de chaque petite maille agissait sur moi comme un baume calmant toute la peur qui me rongeait alors. Quand je comptais mes mailles, mes tours, je ne pensais pas au reste... alors comme une sorte de mantra, de chapelet à égrener, je faisais filer mes petites mailles à tout heure du jour, et même de la nuit.
J'ai crocheté tout plein de petits amis en laine ou en coton pour mes enfants durant ces longs mois, y compris pour lé bébé à naître : j'en avais rapidement parlé ici.
Amineko, le plus rusé des chats au crochet
Et j'ai, notamment, crocheté un petit chat sur le modèle d'une créatrice japonaise nommée Nekoyama. Ce petit félin s'appelle Amineko (du japonais ami, crochet et neko, chat). Avec sa bouille endormie, ses pattes et sa queue souples et lestés, il a d'emblée remporté toutes les faveurs de la gent enfantine à la maison.
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