Au moment où j'écris ces lignes, les vacances d'hiver s'achèvent déjà...
Comme souvent, nous ne sommes pas partis durant ces vacances, mais nous avons fait de nombreuses sorties à la journée.
Si vous me suivez sur Instagram et sur Facebook vous avez ainsi pu découvrir nos aventures dans la Principauté de Seborga en Italie, à Valberg pour une journée à la neige, à Cannes pour le Festival International des Jeux, et à Nice pour son célèbre Carnaval.
Je reviendrai peut-être sur quelques unes de ces journées si mon quotidien hélas très chargé m'en laisse le temps...
Aujourd'hui je voudrais vous parler du Carnaval de Nice.
Carnaval, qu'es aco ?
Le Carnaval (héritier des fêtes païennes liées au cycle des saisons) marque la nouvelle année, le renouveau. Il a été ensuite intégré dans le calendrier chrétien pour devenir un de ses temps forts.
L’origine du mot Carnaval remonte au Moyen Âge et
provient sans doute des termes « carne levare »
signifiant lève la chair. À Nice, la première mention
retrouvée de ces festivités remonte à 1294, lorsque
Charles d’Anjou, Comte de Provence, évoque son passage
dans la cité pour « les jours joyeux de Carnaval ».
À la veille d’entrer en carême, des bals, mascarades, farandoles et autres animations sont de mise avec en toile de fond la transgression. Se moquer de tout, de tous aux dépens de chacun devient la règle, la permissivité est aidée par le masque et le travestissement.
Chaque année, un nouveau thème est choisi. Ainsi, cette année, pour la 136ème édition du Carnaval, Nice est devenue la capitale de la mode, un thème inspirant qui laisse place à l’imagination sous toutes ses coutures, et le Roi, la Reine et leurs sujets ont enfilé leur plus beau costume pour défiler.
Et nous avons eu la chance d'y assister, avant que les festivités ne soient hélas annulées en raison de la crise sanitaire actuelle liée au Coronavirus.
Acte 1 - Hard Rock Café Nice - Petit Déjeuner de Sa Majesté Carnaval
En premier lieu, nous avons eu le plaisir de participer au Petit Déjeuner de sa Majesté Carnaval organisé par le Hard Rock Café de Nice, dans une ambiance musicale et pleine d'entrain.
Le Hard Rock Café de Nice organise fréquemment ces matinées "petits déjeuners/activités" destinées aux enfants sur des thématiques variées (Pâques, Halloween, Noël, etc), mais c'était la première fois que nous y participions.
Nous étions tous particulièrement excités par cette découverte !
D'abord nous avons pu savourer un délicieux petit déjeuner américain pris sous la forme d'un IMMENSE buffet à volonté ! On y a notamment trouvé :
- Des boissons chaudes (thés et infusions en tous genres, chocolat chaud), de multiples jus de fruits, du lait frais...
- Un buffet de gaufres, crêpes, différentes sortes de céréales, fromage blanc, sirop d'érable, miel...
- Mais également du pain frais, du beurre, des confitures variées pour les amateurs de petits déjeuners de type continental.
- Pour notre plus grand plaisir nous y avons également trouvé des viennoiseries, et un splendide plateau de fruits frais découpés (déjà bien entamé au moment où j'ai pris la photo !).
- Et enfin de quoi combler tous les amateurs de petit déjeuner américain : bacon, oeufs brouillés, saucisses, baked beans, pommes de terre rôties...
Une vraie merveille, que nous avons pu savourer confortablement assis dans la belle salle du restaurant, avec vue sur la Promenade des Anglais et sur la Mer...
Ensuite les enfants ont participé à un petit atelier en vue de réaliser une paire de lunettes de fête.
Le matériel et les accessoires étaient à leur libre disposition, en quantité suffisante pour tout le monde et avec le concours d'une animatrice, mais sur un espace qui gagnerait cependant à être un poil plus étendu (j'ai noté quelques bousculades, et certains parents présents se sont montrés assez peu bienveillants envers d'autres enfants attablés).
Le matériel et les accessoires étaient à leur libre disposition, en quantité suffisante pour tout le monde et avec le concours d'une animatrice, mais sur un espace qui gagnerait cependant à être un poil plus étendu (j'ai noté quelques bousculades, et certains parents présents se sont montrés assez peu bienveillants envers d'autres enfants attablés).
Il y avait également une multitude d'accessoires de fête à la disposition de tous les participants permettant de se déguiser à sa guise, ainsi qu'un podium pour permettre aux mini-stars de défiler.
Le tout fut suivi d'un sympathique spectacle de 50 minutes, qui a été fort apprécié de tous.
En résumé
Infos pratiques :
Hard Rock Café Nice
Adulte : 19.95 euros
Enfant -10 ans: 14.95 euros
Bébé - 2 ans: Gratuit
Site web : https://www.hardrockcafe.com/location/nice/fr/
Tel. : +33 4 93 62 71 80
Adresse: 5 Promenade des Anglais 06000 NICE
Instagram @HARDROCKCAFE
Facebook : https://www.facebook.com/HRCNice/
Comme nous avons énoooormément mangé, nous avons pu attendre tranquillement le début du carnaval en étrennant les jeux de la Coulée Verte avec nos amies sur le temps de midi.
Puis l'heure est arrivée, nous nous sommes séparés et nous nous sommes entrés dans l'enceinte du Carnaval de Nice.
Acte 2 - Carnaval de Nice - Roi de la mode : Corso Carnavalesque et Parada Nissarda
Ma grand mère, niçoise et très fière de son patrimoine culturel, m'y menait chaque année lorsque j'étais enfant, vêtue du traditionnel costume de niçoise qu'elle avait cousu de ses mains (complet avec le châle, le tablier et la capeline bien sûr).
Plus tard au collège, j'ai moi-même participé au Grand Charivari, l'année du Carnaval "Roi de l'Europe". Tout cela ne s'oublie pas : le Carnaval est un événement qui s'inscrit totalement dans notre identité niçoise.
On y trouve les Corsi carnavalesques, les Corsi illuminés (de nuit), et les célèbres Batailles de Fleurs sur la promenade des Anglais.
Les chars de Carnaval sont l’emblème de la
manifestation. Ils sont le fruit de diverses influences.
L’illustrateur impulse l’idée, le carnavalier crée le char et les éléments d’animation puis le
coordinateur artistique veille au passage en 3D et aux
respects des exigences d’une telle fête. Si l’aspect carton
pâte demeure, les matériaux et techniques, eux, sont
pleinement du 21ème siècle.
Bien sûr, au fil des années les choses ont changé. Lorsque j'étais enfant c'était une fête très ouverte, à laquelle tout le monde pouvait participer : aussi bien les gens aisés (qui payaient leur place en tribune sur la place Masséna ou sur la promenade des anglais pour la Bataille de Fleurs) que le public plus populaire, qui assistait au passage du carnaval dans la rue, sur l'avenue Jean Médecin. C'était une grande fête populaire.
En grandissant, et en m'éloignant parfois de Nice au gré de mes pérégrinations, je n'ai plus assisté au Carnaval officiel, lui préférant les petits carnavals de quartier. Je fus donc très surprise de constater que tout le coeur de ville est désormais intégralement fermé par une grande enceinte ne pouvant être franchie que par les détenteurs d'un billet de carnaval payant et qui oblige, lorsque l'on veut traverser la ville à pieds durant un corso, à un grand contournement.
Tout ceci se justifie pleinement par les mesures du plan Vigipirate bien sûr, mais je pense que c'est un peu triste. Néanmoins, il reste important de souligner qu'une personne intégralement déguisée (le port de quelques accessoires ne suffit pas !) aura accès gratuitement aux promenoirs.
Une mention écrite sur nos billets conseillait de nous présenter 1h avant le début des festivités et c'est justifié : les fouilles à l'entrée et le passage sous le portique de sécurité prennent beaucoup de temps. Mais on sait que c'est pour la sécurité de tous et je trouve cela très bien.
Ensuite ? Eh bien ensuite, une fois entrés dans l'enceinte, quand on a des billets en promenoirs, on va un peu où l'on veut. Nous avons donc déambulé sur la place Masséna, beaucoup de spectateurs étaient déjà assis en tribune, et les personnes qui avaient des billets promenoirs, comme nous, se promenaient sur la place. Un animateur chauffait la foule et un défilé de mode a eu lieu sans que l'on ne puisse vraiment bien le voir de là où nous nous trouvions.
Ensuite on nous a demandé de reculer pour faire de la place au corso qui s'en venait, ce fut un peu la cohue car beaucoup parmi les badauds ne voulaient pas reculer et souhaitaient rester au milieu pour mieux voir le défilé... les vigiles nous ont poussés à reculer avec un peu de vigueur et nous nous sommes retrouvés placés un peu au petit bonheur la chance, heureusement groupés ensemble.
Alors le corso a débuté.
Nous avons eu beaucoup de chance, car le 23 février, jour où nous avons assisté au corso, se tenait également la Parada Nissarda. Témoignage du patrimoine local, la parada nissarda se constitue de chars imaginés et réalisés par des associations niçoises, illustrant l’attachement des quartiers à leur Carnaval 100% niçois, pour une interaction totale avec les participants. On y a découvert des troupes 100% locales, tels que :
- LA CIAMADA NISSARDA & MAÎTRE PAILLASSOU : cette troupe emblématique nous a fait revivre la tradition du « lancer de Paillassou » avec un ajout supplémentaire de danses et farandoles exécutées par les jeunes danseurs et danseuses sur des airs folkloriques du répertoire niçois.
- NICE LA BELLE : une autre troupe aux accents nissart qui a défilé avec maurous,
cantinières et instruments carnavalesques en cougourdons.
Ensuite le Carnaval à proprement parler a débuté.
Ainsi donc est arrivée Sa Majesté Carnaval de cette année, Roi de la Mode, sur un char haut de 25 mètres.
Admirons-le, car il est très beau !N'a-t'il pas fière allure ? Il a fallu pas moins de 400 mètres de tissu pour confectionner son costume !
La reine de la mode, dessinée par Gérard Artufel, a suivi, tout en grâce.
Elle était cette année vêtue d'une tenue traditionnelle niçoise, je crois que c'est la première fois que je vois cela. Je l'ai trouvée véritablement splendide.
Autre nouveauté, Carnavalon, cette année, est une fille !
Voici Ratapignata, un autre personnage traditionnel du Carnaval de Nice....
Entre chaque grand char, c'est le défilé des grosses têtes, des danseurs et des parades colorées.
Car les arts de rue sont la marque de fabrique du Carnaval de Nice.
Une troupe de 80 danseurs, acrobates ou
circassiens sont en charge de l’animation des tribunes
et files d’attente.
En parallèle, 41 troupes d’artistes
et musiciens, locales, françaises et internationales
impulsent rythme et couleurs à chaque Corso
carnavalesque. Ils se composent de 24 groupes français dont 7 groupes niçois (incluant 4 troupes folkloriques) et 17 groupes internationaux.
Regardez-moi donc ce hipster sur le char "Sneakers Avalanche" s'il n'a pas la classe, en train de se faire un selfie sur son smartphone (pour faire le cacou sur Instagram, sûrement !) !
Les chars sont donc savamment scénographiés pour revisiter l’histoire
de la mode, nous faire rire, sourire mais aussi réfléchir sur la
mode et ses dessous. Car si la mode lance des tendances et
bouleverse les codes comme les comportements, elle a aussi
un rôle éthique et responsable à jouer.
Le char "XXS taille mannequin" en est un excellent exemple, et invite à réfléchir sur les travers du monde de la Haute-Couture et du mannequinat...
Autre axe de réflexion : ce char qui s'intitule "Parfois la mode peut être cruelle", où il est question de fourrure, et autres peaux animales...
Nous avons pu voir des caricatures d'Yves Saint-Laurent, Anna Wintour... autant de personnages insolites. On reconnaît ici Sonia Rykiel, Karl Lagerfeld, et Jean-Paul Gautier.
Qui sont les artistes derrière les chars de carnaval ?
Les plus grands artistes du Carnaval de Nice furent Alexis Mossa, l’un des créateurs du Carnaval actuel, et son fils, Gustav-Adolf Mossa, pendant près de 60 ans, et qui a fortement marqué de son empreinte le style pictural du Carnaval niçois. Des rues portent leur nom aujourd'hui à Nice.
À partir des années 2000, l’Office du Tourisme de Nice sélectionne et impose des artistes et caricaturistes extérieurs qui insufflent un nouveau style à cet art traditionnel. De jeunes artistes plasticiens ou humoristes locaux font alors leur entrée : Jean-Marc Eusébi, Kristian, Virginie Broquet, seule femme qui a signé les 3 chars officiels en 2019, Hervé Moreau, Moya et aussi les carnavaliers Cédric Pignataro, Johan Garcia et le sculpteur Gérard Artufel. Il faut également souligner la participation explosive en l’an 2000 de Serguei, (du journal Le Monde), celle du regretté Tignous (de Charlie Hebdo et Marianne) ou du talentueux illustrateur américain Chad Crowe qui signe chaque année des œuvres originales.
Pour la 136e édition, le thème de la mode a inspiré à la fois des stylistes, des illustrateurs, des dessinateurs de presse, des cartoonistes, des dessinateurs. La direction du Carnaval a sélectionné 18 croquis qui ont servi d’inspiration aux carnavaliers.
Splendide design signé Chad Crowe, "A Peacock Industry", sans doute mon char préféré cette année... il est de toute beauté.
Un autre design signé Hervé Moreau : "Quand les animaux inspirent
la mode et vice versa". Magique !
"Mode Kawaii", de Johan Garcia. Un autre char vraiment admirable.
Et voici enfin "La Reine du Vintage", qui clôt le corso, mettant en scène l'indémodable Elisabeth II.
Lorsque tout le monde a quitté la place Masséna, nous sommes restés encore de longues minutes à chahuter sur place... et il y avait de quoi faire : 20 tonnes de confettis sont au cœur des Corsi et Batailles de fleurs, et à la fin de la fête... on les retrouve par terre !
Le carnaval c'est un spectacle magique. Ce n'est pas pour rien que le Carnaval de Nice est mondialement connu ! On y va pour faire la fête et pour s'émerveiller, mais c'est également l'occasion d'admirer le travail titanesque des carnavaliers niçois, et d'imaginer la somme de passion et d'amour nécessaires à la réalisation de tels chars, d'une hauteur impressionnante : ils sont tout simplement à couper le souffle.
C'est la sortie familiale des vacances d'hiver sur la Côte d'Azur, par excellence.
Promenoirs ou tribunes ?
Les Tribunes (places numérotées) sont situées sur la place Masséna.
Les Promenoirs (places debout) sont situés dans deux zones à tarification différente :
- Zone A sur la place Masséna. Le public est au cœur du cortège (sonorisation, animateur, écrans géants) pour un spectacle haut en couleur, en musique et en énergie, au plus près de la fête !
- Zone B autour du Jardin Albert 1er. Dans une enceinte entièrement sécurisée et close, les spectateurs pourront déambuler librement le long du défilé. L’espace est, lui aussi, sonorisé.
Tribunes et Promenoirs ont chacun leurs avantages. Le promenoir permet d'être au coeur de la fête, de pouvoir voir les danseurs et les troupes de rues entre les chars, d'entendre leurs musique, d'interagir avec eux.
MAIS. Si vous avez des enfants jeunes, il faut à mon avis éviter le promenoir.
Un carnaval c'est TRÈS long, alors se tenir debout immobile aussi longtemps, pour des petites jambes d'enfant c'est vraiment beaucoup trop éprouvant. Malgré la beauté du spectacle, PoupiGarçon a demandé à pouvoir s'asseoir bien avant la fin. C'était malheureusement impossible car nous étions entourés d'une horde de spectateurs debout qui ne demandaient qu'à l'écraser allègrement. Fils Aîné s'est beaucoup plaint de fatigue aussi. Seule Petite Chérie n'a pas râlé... ah les hommes, tous les mêmes.
A titre de comparaison, dans les carnavals de quartier tout le monde défile, c'est une fête globale, et les enfants participent beaucoup et ne voient pas le temps passer. La relative passivité ici est difficile à gérer en position debout.
Par ailleurs, cela me peine de le constater mais certains spectateurs manquent de tout sens commun.
Un homme a bousculé violemment les enfants en se jetant sur eux de tout son poids pour attraper à leur place un brin de mimosa qu'une danseuse leur lançait, et n'a jamais jugé utile de s'excuser pour sa rudesse.
Une dame m'a bourrée de coups de pieds et de coudes pour se frayer un passage au-devant (aucun intérêt en plus, un vigile se tenait debout devant moi de l'autre côté du cordon) et quand je l'ai gentiment priée de ménager mes tibias elle m'a dit "oui mais moi je suis arrivée sur la place Masséna à 13h alors que vous, je vous ai vue arriver, vous étiez là à 13h45". Mais c'est le principe du promenoir, les gens sont mobiles et se placent comme ils le peuvent au moment où il faut laisser la place aux chars pour passer ! Pour des places numérotées, il y a les tribunes...
En résumé, le promenoir est une bonne option pour un public adulte ou des enfants plus âgés, mais ce n'est pas une solution kid-friendly et je la déconseille fortement dans ce cas précis.
Pour profiter du carnaval avec des enfants petits, choisissez les tribunes.
Infos pratiques :
Nice Carnaval
Tarifs :
21€ en tribune /12€ promenoir (zone A)/ 5€ promenoir (zone B). Tél : 00 33 (0)4 97 13 36 66
Sites web : nicecarnaval.com et nice.fr
Contact mail : info.carnaval@nice-ville.fr
Facebook : https://www.facebook.com/CarnavaldeNice/
Instagram : @nicecarnaval
Nous remercions chaleureusement la Ville de Nice ainsi que le Hard Rock Café Nice pour nous avoir invités à faire la fête avec eux !
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Sympa toutes ces animations pour le carnaval, de bonnes idées !!
RépondreSupprimerSa a vraiment lair super jespere pourvoir y amener mes enfants
RépondreSupprimerwahou! les géants de ce carnaval étaient vraiment exceptionnels!
RépondreSupprimerUne très belle journée sous le soleil
RépondreSupprimerCela donne vraiment envie d y aller
RépondreSupprimerTu as très bien décrit cet événement niçois incontournable. Belle semaine. Mireilleover60
RépondreSupprimersuper, une vrai ambiance de carnaval , j'adore!
RépondreSupprimerJ'adore le carnaval, il a l'air magnifique cette année encore.
RépondreSupprimerC'est vraiment un énorme événement je ne connaissais pas du tout 😱
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